
A partir du 12 Décembre, l’éclairage public s’éteint.
Solidaire, dans une période où chacun se doit d’être responsable et de contribuer à l’effort collectif de sobriété énergétique, la Ville de Damelevières a pris la décision de gérer de façon la plus limitée l’éclairage public.
La hausse des coûts de l’énergie n’est pas encore connue pour 2023.
Il est évoqué une multiplication des tarifs comprise entre 2,5 et 8 pour les collectivités.
Cela implique d’anticiper les économies d’énergie à faire dans les prochains mois.
Pour autant, la ville n’a pas attendu cette situation pour investir : depuis des années la rénovation énergétique fait partie des axes d’investissement. Ainsi l’éclairage public dans plusieurs rues a déjà été passé en LED et ampoules basse consommation. La rénovation énergétique de la salle des fêtes a permis de diviser les consommations d’énergie par près de 4.
Aujourd’hui se pose la question de l’éclairage public, comme dans de nombreuses communes françaises. Dans un premier temps, il est donc proposé d’expérimenter une extinction entre 23h30 et 5h00 à partir du 12 décembre et jusqu’au mois d’avril. Ces horaires visent à tenir compte du dernier train du soir et du premier train du matin. En complément, des appareils réducteurs de luminosité vont être installés sur certaines armoires électriques plus consommatrices que les autres.
L’extinction de l’éclairage public et des sources lumineuses nocturnes, un réel impact sur notre environnement
Outre le contexte économique évoqué dans les articles précédents, l’extinction de l’éclairage public permet de réduire notre impact sur la biodiversité qui nous entoure et qui est essentielle et indispensable au bien-être et à la santé des êtres humains.
En effet, les « pollutions lumineuses » sont aujourd’hui omniprésentes dans notre environnement. Or le cycle naturel de l’alternance du jour et de la nuit, appelé rythme nycthéméral, est pourtant nécessaire aux êtres vivants.
Des impacts multiples sur la faune et la flore :
La pollution lumineuse dérègle l’horloge biologique de nombreuses espèces sauvages. Les espèces animales sont nombreuses à être nocturnes (environ 30 % chez les vertébrés, 65 % chez les invertébrés) et peuvent subir des modifications comportementales, voir leurs rythmes biologiques perturbés et l’équilibre de leurs écosystèmes modifié.
- Sources de danger et de stress pour les insectes nocturnes, les luminaires attirent les insectes nocturnes, comme les papillons de nuit. Les mâles tournent autour de la lampe allumée pendant des heures et pendant ce temps ne fécondent pas les femelles.
- La pollution lumineuse influe sur les rythmes hormonaux ou nerveux des oiseaux. En effet, un manque de mélatonine (qui n’est produite par le cerveau que dans l’obscurité) peut entraîner des perturbations du sommeil et de la reproduction.
- Les végétaux sont également sensibles à la lumière. S’ils en ont besoin pour se développer, ils doivent aussi connaître des périodes d’obscurité afin de ne pas voir leur rythme biologique modifié.
Continuons d’agir pour préserver notre patrimoine environnemental
L’arrêt des pesticides et autres engrais chimiques, depuis 2014, l’extinction de l’éclairage public une partie de la nuit, la gestion différenciée des espaces verts, les décorations de Noël durables, les travaux d’isolation des bâtiments communaux et bien d’autres exemples ne peuvent que contribuer à réduire notre impact environnemental et participer à le préserver.
Mesures de délestage électrique programmé :
Cet hiver, en cas de dépassement des capacités de production électrique de notre pays, des mesures de coupures d’électricité pourraient être organisées au niveau national. Ces coupures seront limitées dans le temps – 2h par jour maximum entre 8h et 13h ou entre 18h et 20h, et dans sa localisation – coupures par quartiers ou par communes selon les besoins.
- Pour être prévenu-e de ces coupures, n’hésitez pas à vous inscrire sur le site monecowatt.fr
- Si vous êtes une personne vulnérable, que vous bénéficiez de soins à domicile ou d’appareils électriques de soin, inscrivez-vous rapidement auprès de la mairie ou du CCAS sur le registre des personnes vulnérables.
- En cas de délestage, notez que le 112 pourra remplacer les numéros d’urgence éventuellement indisponibles.